L’agility, agilité en anglais, est un sport canin inspiré du jumping équestre.
Le but : le chien doit réaliser un parcours d’obstacles variés dans un temps défini.
Comme toute activité sportive, elle nécessite un apprentissage progressif et encadré par un moniteur diplômé et confirmé. Afin d’éviter tout risque de blessure, un entraînement régulier et une bonne hygiène de vie du chien (ainsi que pour le maître !) sont également indispensables.
L’agility est une activité aux multiples bénéfices :
- c’est une discipline ludique basée sur l’éducation. Le chien évolue sur le terrain sans aucun accessoire (laisse, collier, jouets, friandises….)
- cette discipline aboutit à une véritable complicité de l’équipe. Le chien répond essentiellement à la gestuelle corporelle et aux commandements vocaux de son maître.
- petits comme grands, l’agility est accessible à tous sans limite d’âge. C’est un jeu sportif permettant de se maintenir en forme et de s’amuser avec son compagnon.
L’agility est adaptée à tous les chiens quelle que soit leur morphologie, sauf contre-indication vétérinaire. Tant pour le respect de la santé du chien que pour l’équité de la compétition, les chiens sont répartis en différentes catégories en fonction de leur taille au garrot.
Si vous souhaitez vous renseigner davantage sur les différentes réglementations, nous vous invitons à consulter le lien de la CNEAC : http://activites-canines.com/agility/presentation/
Si vous êtes à la recherche d’un jeu sportif d’adresse alliant complicité, éducation et vélocité, n’hésitez plus, l’agility c’est fait pour vous !
Les obstacles sont de natures diverses :
- Les sauts : haies simples ou oxer, mur, pneu, saut en longueur. Ce sont en général des obstacles que le chien aime, qui «l’accélèrent ». Toute la difficulté réside alors dans le respect du tracé imposé par le juge, plus ou moins sinueux. Si le chien prend un mauvais obstacle, les prend dans le désordre ou franchit un obstacle à l’envers, il est éliminé.
- Le slalom : c’est l’obstacle le moins naturel pour le chien. Il ne correspond en effet à rien de ce qu’un chien ou un loup pourrait rencontrer dans la nature. Un slalom fluide et bien négocié fait gagner un temps précieux, un refus ou une faute dans le slalom ruine toute chance de victoire.
- Les obstacles dits « à zones : passerelle, pointe et balançoire. Pour franchir ces 3 obstacles, le chien doit impérativement poser au moins 1 patte dans la zone (souvent de couleur rouge), tout en perdant le moins de temps possible.
- Les tunnels : longs ou courts, plus ou moins incurvés, de toutes les couleurs possibles voire transparents. Là aussi ce sont des obstacles qui accélèrent le chien tout en lui occultant momentanément la vue. Gare à l’élimination à la sortie !